Histoire d’un triangle diagonalistique estival et
convivial.
Pierre Wlomainck et Jean-Louis Verscheure se sont
élancés le dimanche 19 juin 2005 pour un enchaînement de 3 diagonales de
France :
« Dunkerque – Menton » (D-M),
« Menton – Hendaye » (M-H),
« Hendaye – Dunkerque » (H-D).
Un vrai triangle en somme. Sur D-M, ils étaient accompagnés de leur ami Jean-Marc Mortier
des Audax de Tournai, novice dans la pratique diagonalistique. Jean-Louis vous propose de suivre ce périple
de 13 jours en découvrant quelques-unes de ses photos agrémentées de
commentaires. Comme vous pourrez le
constater, les diagonales sont des aventures qui ne riment pas forcément avec
mésaventures.
Dimanche 19/06 D-M jour 1 : Dunkerque - Reims
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Pascal Delzenne, (beau-frère
de Jean-Louis et diagonaliste lui aussi) nous a emmenés à Dunkerque. Nous prenons le départ du Commissariat de
Police situé Quai des Hollandais. Un
trimaran sert de décor à une première photo que nous avons des difficultés à
réaliser. Alors que nous prévoyions
un départ à 8h30, il est 8h45 lorsque nous nous élançons mais qu’importe,
nous avons 13 jours pour nous rattraper. |
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Après une
cinquantaine de kilomètres, nous rencontrons notre ami et collègue de club
Jean-Marie Laponche. Il est venu nous
saluer et nous accompagner durant quelques kilomètres. Il ne tardera pas à rentrer chez lui, car
en France c’est jour de fête des pères. |
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Une photo qui
montre combien nous avons déjà chaud, alors qu’il est à peine 11h00 du
matin. Pour l’anecdote, rappelons que
Jean-Marc a déjà crevé à la sortie de Dunkerque. La veille, j’avais retrouvé sa roue arrière crevée dans le
coffre de ma voiture. Bizarre et
inquiétant ! |
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Lundi 20/06 D-M jour 2 :
Reims - Genlis
Le Lac de Der est
situé au nord-est de Troyes, à cheval sur les départements de la Marne et de
la Haute Marne. D’une superficie
de 4.800 hectares il offre 77 km de
rives aménagées, ce qui en fait un endroit idéal de villégiature. Nous avons roulé quelques kilomètres sur
la digue spécialement aménagée pour les cyclistes. Très
agréable ! ! |
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Pierre et
Jean-Marc passent devant l’Abbaye de Clairvaux (Aube) où nous pointons notre
premier BCN/BPF des 8 que nous envisageons sur les 3 diagonales. Nous sommes dans le département de l’Aube
(10). Il est 13h00 et
la température à l’ombre dépasse 35° C. Tout comme la veille,
ce sera encore la chasse à la « canette » |
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Mardi 21/06 D-M jour 3 :
Genlis - Grenoble
A Crémieu (3ème
BCN/BPF), je constate que les semelles de mes chaussures se sont décollées à
cause de la chaleur. Après un instant
d’énervement, je prends les mesures qui s’imposent et achète de la colle
« Loctite ». Cela tiendra
durant 13 jours et cela tient encore maintenant ! (Par respect
pour le fabricant qui n’y est pour rien compte tenu de la chaleur, j’ai
effacé la marque de la chaussure). |
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Peu après
Bourgoin-Jallieu (Isère), nous ne résistons plus et nous arrêtons auprès
d’une fontaine au débit généreux.
L’après-midi fut torride. |
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A Rives (30 km
avant Grenoble), nous rencontrons Jean-Philippe Battu, sariste et webmaster
du site de l’ADF. Il nous emmène
sur un chemin longeant l’Isère, qui nous permet d’atteindre Grenoble à l’abri
du trafic automobile assez dense en cette fin de journée. En bon Sariste qu’il
est, il nous donne quelques parts du gâteau diagonaliste dont il détient le
secret de fabrication, de quoi nous apporter des forces pour les difficultés
du lendemain. Un régal ce
gâteau ! ! |
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Mercredi 22/06 D-M jour 4 :
Grenoble – St Sauveur de Tinée
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Entre Grenoble et
Gap, cela ressemble à des montagnes russes, mais de « haut
niveau ». La haute montagne se
profile à l’horizon. Jean-Marc est en
admiration. |
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Entre Gap et
Jausiers (pied de la Bonnette), nous longeons la retenue de
Serre-Ponçon. Nous atteignons déjà
les 1.200 m d’altitude. |
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Après nous être
copieusement ravitaillés à Barcelonnette (1 tarte au flan de six personnes pour
nous 3), nous sommes prêts pour attaquer le sommet de notre diagonale :
la Bonette. Ce col présente 1.700 m
de dénivellation en 24 km, soit un pourcentage moyen de 7 %. |
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A Barcelonnette,
la caissière du Casino m’annonçait des orages en montagne. nous atteignons
toutefois le sommet sans une goutte de pluie, mais sur une route humide. Pluie ou bruine d’altitude ? Pierre et Jean-Marc sont ravis de leur
ascension en 2h20’. |
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Lors l’ascension
de la Bonette, je n’ai cessé de penser à mon ami Antoine Braure qui était à
cet instant sur la table d’opération pour un quintuple pontage
coronarien. C’est autre chose qu’un
col ! Dès le lendemain, nous
obtiendrons des nouvelles rassurantes. Au sommet il n’y
a plus que 8°C, il faut donc se vêtir pour effectuer la descente qui durera
plus d’1h30’. |
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Jeudi 23/06 D-M jour 5 :
St Sauveur de Tinée – Menton
Après avoir gravi
les Cols de St Martin et de Turini, nous aurions pu éviter celui de
Castillon. Mais étant donné que nous
étions bien dans l’horaire, pourquoi se priver d’un petit supplément. Cette étape longue de 103 km affichait
2.400 m de dénivellation. |
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Et nous voilà
frais et dispos sur le bord méditerranéen. La canicule des quatre jours
précédents nous a donné des couleurs. |
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Installés à la
terrasse d’un resto, nous attendons avec une certaine impatience d’être servis,
car il faut reprendre des forces pour la suite. Jean-Marc
regrette de ne pouvoir nous accompagner plus longtemps, mais il est
entièrement satisfait de sa première expérience diagonalistique. |
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A peine marqué par l’effort, Jean-Marc pense déjà de ses prochaines diagonales. Attentif, lucide et organisé, il a toutes les qualités d’un randonneur au long cours. Il se charge du
récit qu’il intitulera « Qué Calor ! ». Il est vrai que nous n’avons pas eu froid. Nous nous sommes tellement bien amusés qu’un rendez-vous est déjà fixé pour l’an prochain avec la même équipe. |
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Vendredi 24/06 M-H jour 1 : Menton –
Tarascon en Provence
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La sortie de
Menton via la Turbie nous a offert des points de vue magnifiques sur la
Méditerranée. A partir de Nice, ce fut
la densité du trafic qui reteint notre attention. Il est 15h00 lorsque nous passons à Rians – magnifique cité
provençale du. Le soleil est
tellement fort que Pierre refuse de s’arrêter pour la photo, il cherche
l’ombre. |
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Un peu plus loin,
à Le Puy-Ste-Réparade, nous trouvons enfin l’ombre auprès d’une fontaine
rafraîchissante. Un régal lorsqu’il
fait 37°C . |
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Après Salon de
Provence où nous avons pointé le 5ème BCN/BPF de notre périple,
nous approchons des Alpilles. Nous
passons au sud des Beaux de Provence, sans les voir. Un détour d’une vingtaine de kilomètres
aurait été nécessaire, mais compte tenu de la chaleur, . . . |
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Samedi 25/06 M-H jour 2 :
Tarascon en Provence – Revel
Nous voici à présent
dans un cirque, celui de Mourèzes (BCN/BPF de l’Hérault). C’est très joli et en plus il n’y a
pratiquement pas de trafic sur cette petite départementale. |
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Nous sortons de
la vallée formée par le confluent de la Mare et du Bouissou. Quels paysages ! Nous roulons sur
la D922 devenue D622 depuis que nous avons quitté l’Hérault et sommes entrés
en Haute Garonne. Cela se passe à
1.000 m d’altitude. Nous suivrons
cette départementale durant plus de 100 km. |
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Nous logeons à
Revel en Haute Garonne, quelques jours avant le passage du Tour de France qui
y fera étape. Notre passage ne
déplace évidemment pas les foules. Le
patron de l’hôtel où j’avais réservé s’apprêtait même à fermer, alors qu’il
n’était que 19h45. Heureusement que
nous étions bien à l’heure. |
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Dimanche 26/06 M-H jour 3 :
Revel – St Palais
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Après avoir
traversé les vallées de l’Ariège et de la Garonne, nous arrivons à l’Isle en Dodon
où nous pointons un nouveau BCN/BPF.
Nous prenons ensuite la direction de Vic-en-Bigorre. Gilbert Jaccon
dans son étude sur les parcours de diagonales qualifie cette route de
terrible. Il n’a pas tort, car plus
d’une douzaine de vallées très encaissées vont devoir être traversées. C’est du sport ! Heureusement, les décors sont dorés. |
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A Mourenx
(Pyrénées Atlantiques), les pelouses publiques et ronds-points sont décorés
de vélos multicolores. Cela annonce
que cette ville est lieu de départ de la 16ème étape du Tour de
France 2005. Pierre me
rappelle qu’Eddy Merckx fut vainqueur en cette ville d’une étape pyrénéenne
légendaire. Au sud, les
Montagnes se profilent à l’Horizon, Oloron-Ste-Marie n’est pas loin, mais nous allons vers
l’ouest. |
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Lundi 27/06 M-H jour 4 :
St Palais – Hendaye
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Pour éviter les
nationales, nous sommes prêts à tout, y compris à passer par le col de
Courlecou et le village de Biriatou.
Cependant, cette petite route étant dépourvue de panneaux indicateurs,
nous avons dû sonner à une porte afin de demander notre chemin. Il nous restait 2h30 de délai, cela
aurait été trop bête de se tromper si près du but, d’autant qu’il s’agit de
notre neuvième d’une première série. |
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Après la
méditerranée, nous voici sur les bords de l’Atlantique. A l’exception de
Strasbourg, les 5 autres villes de départ–arrivée des diagonales de France
sont en bord de mer. |
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Nous logeons à
l’hôtel Santiago où le patron nous prend en photo. Habitué à une clientèle de cyclos, le patron sait y faire pour
accueillir les diagonalistes :
Garages à vélo, repas soignés, petit-déjeuner dans les chambres pour
les départs tôt, rien n’est laissé au hasard. |
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A l’Hôtel
Santiago, nous rencontrons Pierrette et Guy Guilloteau venus en saristes en
2003 sur notre Brest-Menton. Demain
ils s’élanceront sur Hendaye-Menton en compagnie de leur ami Philippe Juguet. Ils atteindront Menton
sans encombre, mais en ayant également très chaud. (photo de g à dr : Pierrette, Philippe, Guy et
l’épouse de Philippe). |
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« Menton-Hendaye »
était pour Pierre et moi la neuvième d’une première série. Je suis chargé d’en
écrire le compte-rendu dont le titre sera « Fin d’une série en période
de soldes ». Durant plusieurs
jours nous nous sommes demandé pourquoi il y avait autant de trafic à
proximité des agglomérations. La
réponse vint le dernier jour, lorsque Pierre se rappela que nous étions en
période de soldes et que tous ces automobilistes étaient sans doute atteints
par la « fièvre acheteuse ». Une fin de série
en annonce une nouvelle. Allons-nous
repartir pour un tour ? |
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Mardi 28/06 H - D jour 1 :
Hendaye - Royan
Et le lendemain
c’est reparti avec une remontée vers le nord. La monotonie des Landes n’est pas un vain mot lorsque l’on
traverse les forêts de pins. Il est
possible de relier Hossegor (Bayonne) à Royan par une piste cyclable. Nous l’avons empruntée lorsqu’elle était
proche des routes que nous devions suivre, car nous n’en avions pas le plan. |
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A l’approche de
Mimizan (toujours dans les Landes), nous sommes rattrapés par un groupe de
sportifs. Nous prenons leurs roues
quelques kilomètres, mais visiblement nos sacs au guidon font mauvais genre,
car la conversation a du mal à s’engager. |
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Il est 19H15 et
nous sommes déjà sur le bac qui nous permet de traverser l’estuaire de la
Gironde. 30 minutes de repos, presque
en pleine mer, cela fait du bien. |
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Voilà à quoi
ressemble le bateau sur lequel nous avons embarqué. Celui-là va vers le sud. |
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Mercredi 29/06 H - D jour 2 :
Royan – La Flèche
A Tonnay-Charente
(Charente-Maritime), alors qu’aucun panneau ne l’annonçait, nous sommes face
à un pont interdit à tout trafic. La
volonté d’éviter une route nationale nous coûte 6 kilomètres. Qu’importe, nous avons toutes la journée
pour rattraper ce supplément. |
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Nous traversons
la Loire à Gennes, via un pont suspendu qui ondule au passage des
camions. Cela donne de drôles de
sensations. Au nord, le ciel semble
bien chargé et nous ne tarderons pas à essuyer notre première averse. |
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Jeudi 30/06 H - D jour 3 :
La Flèche – Gournay-en-Bray
Dans le Perche,
il n’y a pas beaucoup de curiosités.
La chaleur générée par les céréales invite plutôt à la sieste. Dans le cas présent, Pierre ne tient pas les
vélos pendant que je fais la sieste, mais uniquement pour la photo. |
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Nous traversons
la Seine aux Andelys. En venant de
Gaillon, la vue sur les ruines du château est intéressante. |
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Vendredi 01/07 H - D jour 4 :
Gournay-en-Bray - Dunkerque
Treizième et
dernier jour (déjà). A la sortie de
Gournay-en-Bray, la pluie matinale nous rappelle que nous approchons du
Nord. Après 12 jours avec une
température supérieure à 30° C, rouler sous les 20° C nous impose de bien se
couvrir, nous n’y sommes plus habitués. |
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A Aumale, nous
passons sous un viaduc de construction récente qui permet à l’autoroute
« Amiens – Rouen » de franchir la vallée de la Bresle. En novembre 2004,
quelques jours avant son ouverture officielle, ce viaduc fut accessible aux
cyclistes durant une journée, une randonnée était d’ailleurs organisée à
cette occasion. |
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Il ne faut rien
laisser de périssable dans les sacs, je partage les dernières provisions avec
Pierre, car nous approchons de Dunkerque. |
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Et nous voilà
vraiment de retour au pays, sur les chemins le long des canaux. Le soleil est de retour, pour ce final que
nous ne sommes pas prêts d’oublier, en compagnie de notre ami et secrétaire
de club, Christian Théron venu à notre rencontre. Merci Christian
pour cet accueil. |
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Histoire de mers,
écrivais-je ! Nous voici 13
jours plus tard de retour sur le Quai des Hollandais avec la mer du Nord
comme décor. En 13 jours, il y a bien
de l’eau qui est passée sous les ponts et il est à présent temps de revenir
les pieds sur terre. |
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Pierre est chargé
du récit qu’il intitule « neuf plus une gratuite ». Cela signifierait-il qu’il n’en fera plus
d’autres ? J’espère que non,
car des rendez-vous sont déjà fixés en 2006 avec Jean-Marc Mortier
et d’autres amis du CC Orchies. Quoiqu’il en soit,
il peut être fier d’avoir réalisé une première série en 4 ans. |
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En 13 jours de vélo, nous avons parcouru 3.330 km et accumulé 28.500 mètres de dénivellation.
Nous
avons traversé une trentaine de départements, visité une dizaine de sites BCN/BPF
et franchi autant de cols.
Les
souvenirs et les émotions sont quant à eux incommensurables ! !
Statistiques
d’une série de neuf :
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La distance théorique cumulée (celle annoncée dans le règlement
des diagonales de France) pour les neuf diagonales s’élève à 9.910 km
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La distance théorique cumulée des parcours que nous
avions tracés était de 10.303 km.
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La distance réelle cumulée (celle du compteur) fut de
10.500 km.
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Le dénivelé que nous avons accumulé sur les neuf
diagonales est de 99.500 mètres.
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Dans l’ensemble, nous n’avons pas fait d’erreurs de
parcours, mais la traversée des villes allonge souvent les distances. A cela il faut également ajouter les
suppléments dus à la localisation des hôtels ou provoqués par la quête des
BCN/BPF.
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Pour l’aspect mécanique, nous n’avons eu chacun qu’une
seule crevaison sur l’ensemble des neuf diagonales et aucun autre ennui.
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Nous avons passé toutes les nuits à l’hôtel.
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Sur les 37 journées diagonalistiques, nous avons eu 2
jours de pluie intense et ininterrompue.
2 jours humides avec des averses fréquentes, 2 jours de tempête avec
vent défavorable et au moins 17 jours de canicule (température égale ou
supérieure à 33° C). Les autres
journées étaient « normales », avec vent favorable ou défavorable,
cela doit dans l’ensemble s’équilibrer.
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